Therapie brève
«De toutes les illusions, la plus périlleuse consiste à penser qu'il n'existe qu'une seule réalité.» Watzlawick
La thérapie brève est née des recherches de Gregory Bateson, biologiste et anthropologue. Il s’est intéressé aux problèmes psychiatriques sous l’angle de la communication. Ses travaux ont conduit Don Jackson, Richard Fisch, Paul Watzlawick et John Weakland à développer le modèle innovant de la thérapie brève. En 1959, ils créent le Mental Research Institute de Palo Alto en Californie. En axant la thérapie sur la souffrance du patient et non sur la recherche profonde des causes de celle-ci, ils heurtent les convenances de l’époque.
Cette approche systémique en thérapie brève permet dans un premier temps de mettre en lumière les interactions du patient avec sa souffrance. Dans un second temps, par la prescription de tâches thérapeutiques, elle conduit le patient à y réagir différemment et ainsi à modifier le système dans lequel il était « coincé ». Elle permet de traiter de nombreux types de situation et notamment des cas réputés difficiles.
La thérapie brève est directement centrée sur le problème pour lequel l’individu vient consulter et permet d’obtenir rapidement des changements. Elle aborde les problèmes humains d’un point de vue systémique et constructiviste : les individus, les couples ou les familles sont pris en compte dans leur environnement et dans leurs relations les uns avec les autres tout en respectant leur vision du monde. Suite aux recherches de Giorgio Nardone, l’équipe Virages a développé l'aspect interne des interactions : l'individu avec lui-même : comment il gère ses pensées, ses émotions ou ses sensations. Cela permet d'aller plus loin dans la systémique. (https://formation-continue.unamur.be/therapie-breve).